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RECHERCHES OCÉANIQUES 5.1 RAPPORT SUR L’ÉTAT D’AVANCEMENT DU RAPPORT MONDIAL DE LA COISUR LES SCIENCES OCÉANIQUES M. Luis Valdés, Chef de la Section des sciences océaniques de la COI, a présenté ce point. Le Rapport mondial sur les sciences océaniques devrait donner d’ici juin 2016 un aperçu (i) des investissements, (ii) des ressources et (iii) de la productivité scientifique des pays en matière d’océanographie. Il fournira un outil pour recenser et évaluer les capacités humaines et institutionnelles des États membres en termes de recherche marine, d’observations et de gestion des données/informations, et il donnera une vision globale des principaux domaines d’intérêt, de l’évolution de la technologie, des besoins en matière de renforcement des capacités et des tendances globales. Le Rapport mondial sur les sciences océaniques s’inscrit dans le cadre de l’engagement volontaire pris par la Commission lors de la Conférence Rio + 20. M. Valdés a rendu compte du nombre de réponses reçues au questionnaire sur le GOSR et des informations recueillies jusque-là concernant la situation des sciences océaniques dans les États membres de la COI. Certaines organisations avaient en outre fourni des informations sur différents aspects, en particulier les ressources humaines, ce qui était perçu par le Secrétariat de la COI comme un signal l’encourageant à poursuivre l’exercice. Les informations reçues étaient en cours d’examen, mais des sources d’information additionnelles seraient indiquées dans chaque chapitre. Un effort complémentaire pour recueillir des données sur les capacités et les ressources en matière de recherche visait à analyser la distribution par sexes et par aires géographiques des scientifiques participant à certaines conférences ou colloques internationaux dans le cadre de la collaboration entre pays. Mme Martha Crago, Vice-Présidente de l’Université Dalhousie chargée de la recherche et experte pour le Rapport sur les sciences de la mer au Canada, a présenté ce rapport et expliqué comment il aidait la communauté scientifique, les décideurs, les organismes de financement et les donateurs privés canadiens à prendre des décisions en meilleure connaissance de cause sur les questions relatives aux sciences de la mer. Certains États membres ont annoncé qu’ils rempliraient bientôt le questionnaire. L’Assemblée a suggéré de repousser la date limite de rendu des questionnaires pour permettre à un plus grand nombre d’États membres d’y répondre. Le Secrétariat a proposé de repousser la date au 1er septembre 2015. L’Assemblée attendait une plus grande participation des États membres au processus de rédaction du rapport. M. Valdés a rappelé aux États membres que le Comité de rédaction serait composé d’un nombre limité de spécialistes sélectionnés pour leur expertise et leur compétence. Les États membres seraient invités à mettre des spécialistes à disposition pendant le processus d’examen à l’issue de la 49e session du Conseil exécutif de la COI en 2016. L’Assemblée a souligné l’importance de répondre aux besoins régionaux, en analysant les plans nationaux, les infrastructures existantes et les compétences scientifiques indiqués dans les questionnaires par les États membres. Les représentants de 12 États membres et d’une organisation ont pris la parole. Les États membres et l’organisation ci-après ont choisi de fournir le compte rendu de leur intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : Argentine, Australie, Brésil, Canada, États-Unis d’Amérique, Inde, République de Corée, Royaume-Uni et PICES. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/5.1 ci-après. Rapport mondial sur les sciences océaniques (GOSR) L’Assemblée, Ayant examiné le document IOC/INF-1321, Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétariat et prend note des progrès, défis et perspectives concernant la réalisation d’un Rapport mondial sur les sciences océaniques détaillé ; Exprime sa gratitude aux États membres qui ont répondu au questionnaire sur le GOSR et fourni un soutien en nature au projet ; Rappelant la décision EC-XLVII/6.2 par laquelle le Conseil exécutif de la COI, à sa 47e session, a accepté la proposition de GOSR malgré l’absence de fonds alloués à ce projet au titre du Programme ordinaire, Reconnaît les difficultés auxquelles le Secrétariat est confronté dans la mise en œuvre du GOSR avec des ressources financières et humaines limitées ; Décide d’autoriser le Secrétariat à envisager d’utiliser les fonds principaux comme fonds d’amorçage pour mettre en œuvre des activités excédant les capacités actuelles du Secrétariat qui sont essentielles pour la réalisation du GOSR ; [Convient que le budget ordinaire pour ces activités sera identifié dans le cadre de la résolution XXVIII-3 relative au Programme et budget global de la COI ;] Appelle les États membres à renforcer leur contribution extrabudgétaire, les détachements et les aides en nature en faveur de la COI afin de fournir les ressources nécessaires pour achever le Rapport mondial sur les sciences océaniques ; Prie le Secrétaire exécutif de faciliter la préparation du projet de Rapport mondial sur les sciences océaniques conformément au calendrier initial et de le présenter au Conseil exécutif à sa 49e session pour révision et commentaires, le cas échéant. 5.2 PROGRAMME MONDIAL DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT (PMRC) DE L’OMM-COI-CIUS : RAPPORT ET EXAMEN M. David Carlson, Directeur du Programme mondial de recherche sur le climat, a présenté ce point. Il a rendu compte des progrès récemment accomplis par le PMRC dans l’amélioration des connaissances relatives à la variabilité et au changement du climat mondial et régional et de la compréhension de ces phénomènes, et dans la mise au point de modèles numériques et projections améliorés du climat, les priorités des États membres de la COI étant privilégiées. Il a évoqué le travail actuel de coordination des recherches et des projections climatiques engagé par le PMRC, qui allait mettre davantage l’accent sur les projections climatiques à l’échelle décennale et régionale. M. Carlson a appelé l’attention sur les activités de recherche océanique menées par le PMRC dans le cadre du projet CLIVAR, sur les activités océanographiques entreprises dans les régions polaires à la faveur du projet international CliC (Programme relatif au climat et à la cryosphère), et sur celles du Grand défi du PMRC relatif à l’étude du niveau de la mer à l’échelle régionale. Ces activités contribuent à la réalisation des objectifs de haut niveau de la COI, ainsi que des objectifs nationaux propres aux États membres de la COI à l’heure où ils mettent au point des stratégies de recherche sur le climat, de mitigation et d’adaptation. L’Assemblée a encouragé le PMRC à poursuivre ses travaux sur les modèles climatiques régionaux. Le Secrétaire exécutif de la COI a été invité à expliquer (au nom du Directeur du PMRC) que le Grand défi du PMRC relatif à l’étude du niveau de la mer à l’échelle régionale constituait un domaine d’étroite collaboration et de partenariat actif avec la COI, et qu’il allait intégrer les activités relatives au niveau de la mer coordonnées par l’Équipe spéciale PMRC-COI sur l’évaluation de la variabilité des changements du niveau de la mer. Les représentants de trois États membres ont pris la parole. L’État membre et l’organisation ci-après ont choisi de fournir le compte rendu de leur intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : République de Corée et PICES. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/5.2 ci-après. Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) L’Assemblée, Rappelant que la COI s’est associée à l’OMM et au CIUS pour coparrainer le PMRC en 1993, Rappelant également que l’Assemblée et le Conseil exécutif ont, depuis 2005, réaffirmé le maintien de leur coparrainage au PMRC à hauteur de 125 000 dollars des États-Unis par an et que l’Assemblée, à sa 27e session, a qualifié leur appui au programme de hautement prioritaire, Prenant note des difficultés financières actuelles de l’UNESCO, qui ont conduit à réduire la contribution financière allouée au programme au cours de l’exercice biennal 2014-2015, Ayant examiné le rapport du PMRC (IOC/INF-1323), Décide de dissoudre l’Équipe spéciale PMRC-COI sur l’évaluation de la variabilité des changements du niveau de la mer et prie le PMRC d’intégrer les activités relatives au niveau de la mer coordonnées par l’Équipe spéciale dans le Grand défi du PMRC relatif à l’étude du niveau de la mer au niveau régional ; Demande au PMRC de continuer à planifier ses activités océanographiques en étroite coopération avec la COI ; Convient que le budget ordinaire pour soutenir les activités du PMRC sera examiné dans le cadre de la résolution XXVIII-3 relative au Programme et budget global de la COI ; Prie instamment les États membres de soutenir la mise en œuvre de cette action par le biais de la participation de leurs scientifiques et de contributions au Fonds de dépôt spécial de la COI pour le PMRC. 6. ÉVALUATION/INFORMATION POUR L’ÉLABORATION DE POLITIQUES 6.1 ÉVALUATION MONDIALE DES OCÉANS DES NATIONS UNIES M. Alan Simcock, Coordonnateur du Groupe d'experts du Mécanisme de notification et d'évaluation systématiques des Nations Unies, a passé en revue les principaux faits nouveaux intervenus dans la préparation de l’Évaluation mondiale des océans, notamment le processus d’examen achevé en mars 2015. Le Groupe de travail spécial plénier des Nations Unies se réunira en septembre 2015 à New York pour examiner le rapport de l’Évaluation mondiale et son résumé à l’intention des décideurs, et pour formuler des recommandations à l’intention de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la future mise en œuvre du Mécanisme. M. Simcock a résumé les principales conclusions du rapport, y compris les lacunes en matière d’informations identifiées pendant la conduite de l’évaluation, ainsi que les domaines nécessitant une aide prolongée sur le plan du développement des capacités. Il a en outre invité les États membres de la COI à sensibiliser leurs représentants nationaux au sein du Groupe de travail spécial des Nations Unies à l’importance d’accroître la participation de la Commission, en tant qu’organisme compétent dans le domaine des sciences marines, aux futurs cycles de l’Évaluation mondiale des océans. Julian Barbière, Chef de la Section des politiques marines et de la coordination régionale (MPR), a fourni des informations sur l’appui fourni par la COI au Groupe d’experts chargé d’établir le rapport de l’Évaluation mondiale des océans. Il a par ailleurs appelé l’attention sur la mise en œuvre du Programme d'évaluation des eaux transfrontalières (TWAP), qui devrait être achevée en septembre 2015. Les composantes marines du TWAP placées sous la direction de la COI publieront, sous la forme de rapports techniques et d’un portail mondial de données, une série d’indicateurs marins et de résultats d’évaluation qui viendront compléter le rapport de l’Évaluation mondiale des océans. Enfin, M. Barbière a souligné les éléments nouveaux concernant la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques. Les représentants de huit États membres ont pris la parole. Les États membres ci-après ont choisi de fournir le compte rendu de leur intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : Chine, Inde, République de Corée. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/6.1 ci-après. Contribution de la COI à l’Évaluation mondiale des océans et autres processusd’évaluation des océans (IPBES, TWAP) L’Assemblée, Ayant examiné le document IOC/INF-1331, Prie le Secrétaire exécutif de continuer à fournir un appui technique et scientifique au Mécanisme conformément à la résolution 67/78 de l’Assemblée générale des Nations Unies, y compris dans sa phase de suivi, et de diffuser les résultats de l’Évaluation mondiale des océans auprès des États membres de la COI, ainsi que des forums internationaux pertinents ; Encourage la participation accrue de la COI aux travaux de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) par le biais de l’OBIS et des autres programmes pertinents de la COI ; Se félicite du rôle moteur de la COI dans la conduite du Programme d'évaluation des eaux transfrontalières du FEM-TWAP (composantes marines) ; Exprime sa gratitude au FEM, à la Commission européenne, aux Gouvernements de la France, de la Norvège et de la Flandre (Belgique) pour leur soutien aux activités de la COI en rapport avec la WOA et le TWAP ; Encourage la Commission à continuer de soutenir les évaluations scientifiques des océans en tant que moyen d’améliorer l’interface science-politiques ; Prend note des informations préliminaires fournies par le Secrétariat concernant le TWAP et prend également note du fait que l’évaluation sera prête en septembre 2015. 6.2 MANDAT RÉVISÉ DU COMITÉ DIRECTEUR DE LA CARTE GÉNÉRALE BATHYMÉTRIQUE DES OCÉANS (GEBCO) M. Julian Barbière, Chef de la Section des politiques marines et de la coordination régionale (MPR) a présenté ce point. Il a informé l’Assemblée du processus de consultation mené pendant la période intersessions pour donner suite à la décision EC-XLVII/3.1(II), et a présenté un bref aperçu d’une proposition de synthèse concernant la révision du mandat et règlement intérieur du Comité directeur de la GEBCO. Le Président du Groupe de travail de session sur l’examen de la GEBCO a rendu compte des conclusions du Groupe concernant la révision du mandat et règlement intérieur. L’Assemblée n’a pas approuvé le paragraphe 1.4 suggéré dans la proposition de synthèse contenue dans le tableau 1 du document IOC-XXVIII/2 Annexe 6, et qui avait trait à la participation au Comité directeur de la GEBCO en qualité d’observateur d’un diplômé d’une formation supérieure appropriée en cartographie bathymétrique (GEBCO) associée à l’OHI ou à la COI. Le Secrétaire exécutif a informé l’Assemblée du niveau de participation à ce projet de la COI, qui est avec l’OHI l’une des deux organisations mères de la GEBCO, et expliqué qu’il était nécessaire de réexaminer le rôle et la participation de la COI et de réfléchir au mécanisme de gouvernance qui serait approprié à l’avenir. M. Ryabinin a décrit comment la participation de la COI au Projet GEBCO avait progressivement déclinée au cours des 10 dernières années d’un point de vue programmatique et financier, alors que l’OHI continuait de soutenir le Projet GEBCO comme une activité prioritaire. Cette situation a entraîné une gestion inefficace de la GEBCO par le coparrainage en place de l’OHI et de la COI. Le Secrétaire exécutif s’est dit d’avis que la COI était peut-être mieux à même de faciliter et de guider l’utilisation des ensembles de données et autres produits bathymétriques de la GEBCO grâce à la communauté d’utilisateurs que constituent ses propres programmes, principalement le GLOSS, le GOOS, l’IODE, la JCOMM, les systèmes d’alerte aux tsunamis et les organes subsidiaires régionaux. Cette approche permettrait à la COI de se décharger de sa responsabilité dans le fonctionnement du Projet GEBCO, tout en continuant de contribuer à son développement. Dans ce contexte, le Secrétaire exécutif a proposé qu’un examen du projet soit entrepris du point de vue de l’utilisateur final et qu’il comporte de nouvelles options de gouvernance qui seraient soumises à l’examen des organes directeurs de la COI. Il a été proposé de créer à cette fin un groupe d’examen composé d’experts extérieurs nommés par les programmes et sous-commissions de la COI, qui pourrait se charger de cerner les besoins concrets et potentiels en matière de bathymétrie des utilisateurs appartenant à la communauté de la COI et recommander des options de gouvernance pour la GEBCO. L’Assemblée a souligné l’importance de la collecte de données bathymétriques et de la cartographie des océans entreprises dans le cadre du Projet GEBCO, compte tenu de leur pertinence pour les programmes, composantes de programme et mécanismes de coopération de la COI, notamment pour l’EIOI-2 s’agissant d’améliorer la bathymétrie pour la cartographie de l’océan Indien. L’Assemblée a fait part de son inquiétude eu égard à la réduction de la participation de la COI au projet en tant qu’organisation coparrainante, et a demandé que l’examen soit effectué par des experts indépendants nommés par les États membres intéressés en plus de ceux nommés par les programmes et sous-commissions de la COI concernés. Les représentants de 17 États membres ont pris la parole au sujet de la décision IOC-XXVIII/6.2 (I), et les représentants de six États membres et de la GEBCO ont pris la parole au sujet de la décision IOC-XXVIII/6.2 (II). Les États membres ci-après et la GEBCO ont choisi de fournir le compte rendu de leur intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : Brésil, Canada, Chili, Chine, Inde, Japon, Malaisie, République de Corée, Turquie et GEBCO. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/6.2 ci-après. Projet OHI-COI de carte générale bathymétrique des océans (GEBCO) L’Assemblée, I. Mandat révisé du Comité directeur mixte OHI-COI de la GEBCO Ayant examiné le document IOC-XXVIII/2 Annexe 6, Reconnaissant l’importance de la coopération entre la COI et l’Organisation hydrographique internationale (OHI) dans le domaine de la cartographie des océans, notamment de la bathymétrie, Encourage les États membres à contribuer, sur la base du volontariat, à l’amélioration des ensembles de données et produits de données bathymétriques mondiaux du Projet GEBCO de l’OHI-COI ; Approuve le mandat et le règlement intérieur révisés du Comité directeur mixte COI-OHI de la GEBCO tels que présentés à l’annexe de la présente décision ; Prie le Secrétaire exécutif de faire part de cette approbation au Secrétariat de l’OHI, et d’en soumettre une copie au Comité directeur mixte COI-OHI de la GEBCO ; II. Examen du rôle de la COI dans le Projet de carte générale bathymétriquedes océans (GEBCO) et de sa participation à ce projet Prenant note du document IOC-XXVIII/2 Annexe 7, Rappelant la résolution VIII-3 concernant la création du Comité directeur conjoint OHI-COI de la GEBCO (1973), Rappelant également que le mémorandum d’accord conclu en 1984, puis révisé en 2000, entre l’OHI et la COI cite la GEBCO et les cartes bathymétriques internationales au nombre des activités d’intérêt commun pour les deux organisations et leurs États membres, Considérant que la bathymétrie intéresse plusieurs programmes, composantes de programme et mécanismes de coopération existants de la COI, Décide que : (i) le projet de GEBCO de l’OHI et de la COI sera examiné en vue d’étudier le rôle de la COI et sa participation au projet, principalement du point de vue des utilisateurs des ensembles de données et produits bathymétriques de la GEBCO ; (ii) cet examen sera réalisé par un groupe qui sera composé de spécialistes extérieurs nommés par les États membres de la COI et les présidents du Comité directeur de la GEBCO, du GLOSS, du GOOS, de l’IODE, de la JCOMM, du TOWS-WG, de l’IOCAFRICA, de l’IOCARIBE et de la WESTPAC, par correspondance, pendant l’intersession ; (iii) le rapport d’examen sera présenté au Conseil exécutif à sa 49e session (2016) pour examen et action ; Prie le Secrétaire exécutif de créer le groupe chargé de l’examen dans le respect du mandat tel qu’il figure à l’annexe 2 de la présente décision. Annexe 1 à la décision IOC-XXVIII/6.2 (I) Projet de Carte générale bathymétrique des océans (GEBCO) – Mandat et Règlement intérieur du Comité directeur mixte COI-OHI de la Carte générale bathymétrique des océans (GEBCO) PRÉAMBULE La GEBCO a été proposée en 1899 et est devenue réalité en avril 1903 lorsque S.A.S. le Prince Albert Ier de Monaco offrit d’organiser et de financer la production d’une nouvelle série de cartes dénommée la « Carte générale bathymétrique des océans » (GEBCO), sous la direction du Cabinet scientifique du Prince. En 1922, la responsabilité de la GEBCO a été transférée au Directeur du Musée océanographique de Monaco avant d’être confiée, en 1929, au Bureau hydrographique international (aujourd’hui l’OHI). Depuis 1973, la GEBCO est un projet conjoint de l’Organisation hydrographique internationale (OHI) et de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO. Les objectifs du Projet GEBCO de l’OHI-COI sont les suivants : (1) mettre au point et constamment améliorer la représentation des fonds de l’océan mondial ; (2) faire office d’autorité internationale désignée en ce qui concerne les noms du relief sous-marin ; (3) améliorer la mise au point et l’application des technologies de cartographie des fonds marins ; (4) encourager et faciliter la coopération en matière de cartographie de l’océan ayant pour objet l’échange et la conservation des données bathymétriques et des métadonnées associées ; (5) favoriser la collaboration entre particuliers et organisations ayant des compétences établies, ou qui s’emploient à les développer, de façon à appuyer les efforts déployés aux échelons local et régional dans le domaine de la cartographie afin d’atteindre un niveau de qualité qui satisfasse aux critères appliqués à l’échelle mondiale ; (6) recenser les zones océaniques insuffisamment cartographiées et recommander aux organisations et institutions compétentes qui effectuent des campagnes océanographiques d’étudier ces zones ; (7) promouvoir l’éducation et la formation dans le domaine de la cartographie des océans par le biais de cours de haut niveau en bathymétrie de l’océan reconnus par l’OHI et la COI ; (8) mettre en contact la communauté de la cartographie des océans et les utilisateurs de données bathymétriques afin d’obtenir des produits plus largement utilisés. La GEBCO est un projet de l’OHI et de la COI ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la cartographie des fonds marins. Elle repose en grande partie sur les efforts volontaires des membres d’une communauté internationale de scientifiques et d’hydrographes œuvrant de concert avec le soutien de l’OHI et de la COI. La GEBCO est placée sous la direction d’un Comité directeur mixte COI-OHI. Mandat Le Comité directeur de la GEBCO : 1. guide le Projet GEBCO OHI-COI, sous la direction générale de l’OHI et de la COI tout en reconnaissant et en appliquant les politiques de l’une et l’autre de ces organisations ; 2. établit et diffuse des cartes, grilles, fichiers de données et autres représentations adéquates des fonds marins ; 3. recense les besoins des différentes communautés d’utilisateurs de données bathymétriques sur l’océan mondial, et étudie les moyens d’y répondre ; 4. détermine les ressources, tant humaines que financières, nécessaires aux activités qu’il entreprend et formule des recommandations appropriées à l’adresse de ses organisations mères ; 5. stimule le flux de données intéressant le Projet GEBCO en identifiant de manière active des sources de données nouvelles et en encourageant la diffusion de données aux banques de données appropriées dans le but de faire en sorte que le plus grand nombre de données disponibles soit communiqué au Centre de données pour la bathymétrie numérique (DCDB) de l’OHI ; 6. supervise l’élaboration, la maintenance et la mise à jour régulière des produits de la GEBCO. Ces activités consistent notamment, mais pas exclusivement, à : (1) étudier et définir des procédures pour de nouvelles compilations de données bathymétriques ; (2) élaborer des normes et des méthodes pour la production de cartes et de grilles bathymétriques et recommander leur adoption à l’OHI et à la COI, ainsi qu’à la communauté de la cartographie des fonds marins ; (3) superviser l’élaboration, la production et la mise à jour d’une grille mondiale de données bathymétriques numériques ; (4) superviser l’élaboration et la maintenance, en association avec des organismes nationaux et internationaux, d’un Index OHI/COI pour la GEBCO des noms du relief sous-marin qui fasse autorité ; (5) étudier et mettre en œuvre le meilleur mécanisme de diffusion en vue d’assurer une utilisation efficace des produits de la GEBCO par tous les utilisateurs ; 7. étudie et met au point les modalités logistiques et financières appropriées nécessaires à la poursuite du Projet GEBCO, en reconnaissant et en prenant en considération les politiques pertinentes de l’OHI et de la COI et en sollicitant l’aide des secrétariats de l’OHI et de la COI, le cas échéant ; 8. intègre dans ses produits les noms géographiques du relief sous-marin figurant dans l’Index OHI/COI pour la GEBCO des noms du relief sous-marin ; 9. si nécessaire, crée des organes subordonnés (sous-comités et groupes de travail) pour réaliser le programme de travail du Comité et approuve le mandat et règlement intérieur de ces organes, en examinant chaque année la nécessité de conserver chacun d’eux. Tous les ans, et entre les sessions si nécessaire, le Comité directeur de la GEBCO fait rapport à l’OHI et à la COI pour approbation sur le statut des organes subordonnés et prend leurs observations en considération avant de créer, examiner, modifier et/ou dissoudre ces derniers ; ces actions doivent être inscrites à l’ordre du jour du Comité directeur de la GEBCO pour permettre un examen préalable suffisant par les secrétariats et les États membres de l’OHI et de la COI ; 10. dirige et contrôle les travaux de ses organes subordonnés ; 11. coopère avec les projets régionaux de cartographie afin de favoriser leur compatibilité avec les produits de la GEBCO et leur intégration finale dans ces produits ; 12. renforce les capacités en encourageant et en permettant l’éducation et la formation scientifiques de nouvelles générations d’experts opérationnels de la cartographie des océans dans le monde entier ; 13. mène, en concertation avec l'OHI et la COI, des politiques qui améliorent la qualité et l’utilité des produits de la GEBCO, non seulement pour les scientifiques, mais aussi, le cas échéant, à des fins éducatives et socioéconomiques au sens le plus large ; 14. saisit toutes les occasions concrètes de promouvoir les avantages scientifiques et sociétaux que présente la cartographie des fonds marins ; 15. fait rapport chaque année à l’OHI et à la COI, par le biais de leurs organes directeurs respectifs et propose également des activités à prendre en compte dans les programmes de travail de l’OHI et de la COI, en déterminant et en sollicitant, selon que de besoin, l’appui financier nécessaire ; 16. établit un plan de travail et un budget annuels de la GEBCO et les propose à chaque réunion de l'OHI et à de la COI, par le biais de leurs organes directeurs respectifs. Le Comité directeur examine et soumet aux organes directeurs de l’OHI et de la COI des propositions de nouveaux points de travail dans le cadre du plan de travail de la GEBCO, en tenant compte des incidences financières et administratives et des conséquences pour l'ensemble des parties prenantes ; 17. suit l’exécution du plan de travail de la GEBCO et reçoit les rapports de ses organes subordonnés, notamment une évaluation des performances et des progrès accomplis par rapport aux objectifs fixés. Règlement intérieur 1. Composition 1.1 Le Comité se compose de cinq membres nommés par l’OHI et de cinq membres nommés par la COI. Les secrétariats de l’OHI et de la COI, en étroite consultation avec le Président du Comité, veillent à ce que tous les membres nommés soient issus, dans la mesure du possible, de différentes régions, afin d’assurer une représentation équilibrée et diversifiée. 1.2 Les membres sont nommés pour une durée de cinq ans, renouvelable pour une période additionnelle de cinq ans sur recommandation formulée à la majorité des membres du Comité et avec l’approbation de l’organisation mère correspondante. Le Président informe en temps opportun l’organisation mère concernée de toute vacance prévisible. 1.3 Les présidents des sous-comités de la GEBCO créés en vertu de l'article 9 du mandat et le Directeur du Centre de données pour la bathymétrie numérique (DCDB) de l'OHI sont également membres du Comité avec droit de vote. Si l’un des membres cités aux paragraphes 1.1 et 1.2 ci-dessus est aussi Président d'un organe subordonné, il ne dispose que d'une voix au sein du Comité. 1.4 Les représentants des secrétariats de l’OHI et de la COI sont des observateurs permanents du Comité. Les secrétariats de l’OHI et de la COI sont également reconnus comme observateurs permanents au sein de tous les organes subordonnés créés par le Comité. 1.5 Le Comité peut inviter d’autres personnes dûment qualifiées à prendre part à certaines réunions en qualité d’experts/contributeurs. 1.6 Les membres du Comité directeur font fonction d’experts à titre personnel et non en qualité de représentant de leur organisation et/ou de leur pays. 1.7 Les membres du Comité sont censés participer à chacune de ses réunions. Les membres absents à deux réunions consécutives sont en principe considérés comme démissionnaires, et de nouvelles candidatures sont recherchées. Aucun remplacement n'est autorisé lors des réunions. 1.8 Entre les réunions, les travaux peuvent se dérouler au moyen des systèmes de communications appropriés. 1.9 Tous les documents relatifs aux réunions et les décisions du Comité et des sous-comités ainsi que d’autres documents pertinents sont mis en ligne sur le site Web de la GEBCO, qui comporte des liens vers les sites de l’OHI et de la COI. 2. Responsables 2.1 Le Président et le Vice-Président sont élus par le Comité parmi les membres votants du Comité et doivent, en principe, être issus d’organisations mères différentes. Le Président et le Vice-Président sont tous deux élus pour une durée maximale de cinq ans ne pouvant excéder le terme de leur mandat de membre du Comité. Ils peuvent être réélus par le Comité pour un mandat additionnel. Le Président dirige les travaux du Comité. Si le Président n’est pas en mesure d’assumer ses fonctions, le Vice-Président les assume à sa place avec les mêmes pouvoirs et responsabilités. 2.2 Le Comité nomme un Secrétaire pour une période de cinq ans, renouvelable. Si les ressources le permettent et à la demande du Comité, un secrétaire peut être mis à disposition par le secrétariat de l’OHI ou de la COI. Les fonctions du secrétaire sont définies par le Comité directeur. 3. Réunions 3.1 Des représentants des États membres de l’OHI et de la COI peuvent participer en qualité d’observateurs aux réunions du Comité. 3.2 Les réunions ont lieu au moins tous les deux ans. Le lieu et la date de la prochaine réunion sont en principe arrêtés lors de la réunion précédente afin de faciliter les modalités de voyage des participants. 3.3 Le quorum requis pour la tenue d’une réunion est de deux membres de plus que la moitié des membres votants du Comité. 3.4 Une réunion extraordinaire peut être convoquée par le Président ou tout autre membre du Comité, avec l’accord de la majorité simple de l’ensemble des membres votants du Comité. 3.5 La langue de travail du Comité est l’anglais. 3.6 Le Comité s’efforce de prendre des décisions par consensus. En l’absence de consensus, les décisions sont prises à l’issue d’un scrutin à la majorité simple des membres habilités à voter. En cas de partage égal des voix, le Président a voix prépondérante. 4. Modifications et révisions 4.1 Le présent mandat et règlement intérieur doit être avalisé et approuvé par l’OHI et la COI selon leurs procédures en vigueur. Le Comité peut proposer à l’OHI et à la COI des modifications au mandat et règlement intérieur, avec l’approbation des deux tiers de ses membres. Toute modification entre en vigueur après aval et approbation par l’OHI et de COI. Annexe 2 à la décision IOC-XXVIII6.2 (II) Mandat du groupe d’examen en ce qui concerne le rôle de la COI et sa participation au Projet GEBCO (Objectif) Le groupe d’examen : (i) examine, de manière générale, le rôle de la COI et sa participation au Projet GEBCO et, plus précisément, recense les besoins des utilisateurs en matière de bathymétrie auprès des programmes et organes subsidiaires régionaux pertinents de la COI en ce qui concerne les ensembles de données et produits bathymétriques de la GEBCO ; (ii) examine le rôle de la COI et sa participation au Projet GEBCO, sur la base des besoins recensés en vertu du (i) ci-dessus ; (iii) recommande les éléments essentiels du futur mécanisme de gouvernance du Projet GEBCO en ce qui concerne le rôle et la participation de la COI. (Composition) Le groupe d’examen comprend les représentants des États membres de la COI et un spécialiste de chacune des entités ci-après : Comité directeur de la GEBCO, GOOS, GLOSS, JCOMM, IODE, TOWS-WG, IOCAFRICA, IOCARIBE et WESTPAC. Le Secrétaire exécutif de la COI nomme les spécialistes désignés par les présidents desdits programmes et organes subsidiaires régionaux de la COI. Le groupe d’examen élit son Président. (Fonctions) Le groupe d’examen examine le Projet GEBCO dans le respect des objectifs susmentionnés, en consultation avec les programmes et organes subsidiaires régionaux compétents de la COI, ainsi que l’OHI, en se basant principalement sur un questionnaire mis au point par le Secrétariat. Le représentant du groupe d’examen soumet le projet de rapport produit par le groupe au Comité directeur de la GEBCO pour observation. Un rapport sera soumis à la prochaine session ordinaire du Conseil exécutif (juin-juillet 2016). (Modalités de travail) Le groupe d’examen fonctionne par voie électronique. 7. systÈmes d’observation ET gestion des donnÉes 7.1 SYSTÈMES D’OBSERVATION 7.1.1 Système mondial d'observation de l'océan M. Eric Lindstrom, co-Président du Comité directeur du Système mondial d'observation de l'océan (GOOS-SC), a présenté ce point. Par sa résolution XXVI-8 (2011), l’Assemblée a décidé que le Comité directeur du GOOS « [établirait] un plan de travail biennal pour examen et adoption par l'Assemblée ». Elle a en outre décidé que, parmi les membres du Comité directeur du GOOS, « cinq experts [seraient] désignés par les « groupes électoraux » des États membres pendant l'Assemblée de la COI, soit un par groupe ». Le plan de travail du GOOS est axé sur les objectifs suivants : (i) définir les objectifs et les étapes de la mise en œuvre d’observations mondiales continues de l’océan répondant aux besoins en matière d’informations sur le climat, de services océaniques et préservant la santé des océans à l’issue d’une cartographie stratégique du GOOS ; (ii) utiliser le Cadre d’observation de l’océan en définissant les besoins, en coordonnant les dispositifs d’observation et en évaluant le système d’observation et ses produits ; (iii) améliorer la mise en œuvre des Alliances régionales pour le GOOS ; (iv) élaborer des projets GOOS. M. Lindstrom a rendu compte de la situation actuelle du GOOS en tant que système et programme d’observation, de sa collaboration avec des partenaires et la communauté scientifique, ainsi que des activités du Comité directeur du GOOS et de ses groupes. Les capacités du GOOS s’agissant de remplir ses fonctions en matière de climat, de services océaniques et de santé des océans s’améliorent lentement, même si des risques pèsent sur la durabilité de certains dispositifs d’observation in situ. Atténuer ces risques exige d’allier continuité et innovation, et de coordonner étroitement les activités des océanographes et celles des groupes opérationnels. Étant donné les limites du soutien que la COI apporte au GOOS au titre de son Programme ordinaire sur le plan des ressources humaines et financières, le GOOS a donné la priorité aux activités du Panel « Physique et climat » (Groupe SMOC-GOOS-PMRC sur les observations océaniques pour l'étude du climat (OOPC) et la coordination des réseaux d’observation in situ existants. Grâce à une aide extrabudgétaire et en nature, les activités du Panel « biogéochimie » (sous l’égide du Projet international de coordination des données sur le carbone océanique (IOCCP) du SCOR-COI) et du Panel « Biologie/Écosystèmes » du GOOS ont connu de modestes avancées, en s’assurant le concours des organismes de télédétection et en encourageant la coopération entre les Alliances régionales pour le GOOS. Les aides en nature, en particulier des États-Unis d’Amérique (contributions volontaires au bureau du SMOC à l’OMM et personnel basé aux États-Unis), de l’Australie (recrutement au niveau international d’un responsable de projet pour soutenir le Panel « Biologie/Écosystèmes » du GOOS) et de la Commission européenne (projet GEOWOW), ont permis, dans le cadre des activités de programme du GOOS, de définir les variables océaniques d’ordre biogéochimique essentielles à l’appui de la réalisation des objectifs relatifs au climat et à la santé des océans, de mettre au point le Cadre pour l’observation des océans, de prendre en compte les besoins croissants en matière d’observation continue en vue de promouvoir la santé des océans, d’associer les Alliances régionales pour le GOOS à l’identification de projets communs, et d’améliorer la mise en réseau de la communauté par des séminaires en ligne et des actualisations par courriel. Plusieurs projets de développement régionaux et thématiques sont en cours, et viendront renforcer des éléments du GOOS en évaluant les besoins, les réseaux d’observation et la gestion et la fourniture des données, en s’assurant le concours des parties prenantes et en faisant évoluer le système d’observation. Au nombre de ces projets figurent le projet d’élaboration d’un Système d’observation du Pacifique tropical d’ici 2020, la Stratégie d’observation en mer profonde et le projet Horizon 2020 AtlantOS de la Commission européenne. M. Lindstrom a présenté la cartographie stratégique du GOOS, qui établit un lien entre avantages pour la société, applications, variables océaniques essentielles et réseaux d’observation, ainsi que des précisions sur le fonctionnement des structures du GOOS dans les domaines de la surveillance scientifique, de la coordination de l’exécution des observations (en collaboration étroite avec la JCOMM) et de l’innovation par la mise en œuvre de projets. Il a également présenté le plan de travail du GOOS pour 2016-2017 proposé dans le rapport de GOOS-SC-IV. L’Assemblée a souligné le rôle joué par le GOOS dans la réalisation de l’ensemble des objectifs de haut niveau de la COI, et souscrit au fait que le Système inclue des variables biogéochimiques et biologiques en plus des variables physiques, en envisageant la mise en place de normes et de systèmes qui viendraient s’ajouter à ceux déjà existants pour les variables physiques. L’Assemblée a en outre approuvé le renforcement des liens établis avec les activités régionales d’observation de l’océan par le biais des alliances régionales pour le GOOS (GRA), l’adoption d’une approche basée sur des projets pour développer le GOOS dans des régions ou domaines particuliers, ainsi que les relations étroites entretenues avec la JCOMM. L’Assemblée a pris note de l’importance de l’amélioration des communications et de l’intensification du développement des capacités pour continuer à faire progresser le GOOS, du rôle des observations côtières, ainsi que de l’importance de maintenir des liens avec les activités de production d’information dont dépendent les avantages que la société peut tirer des observations océaniques. Les représentants de 13 États membres ont pris la parole. Les États membres et l’organisation ci-après ont choisi de fournir le compte rendu de leur intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : Australie, Canada, États-Unis d’Amérique, Inde, Japon, République de Corée, Thaïlande, Turquie et PICES. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/7.1.1 ci-après. Système mondial d’observation de l’océan L’Assemblée, I. Plan de travail du GOOS Notant le rôle fondamental des observations mondiales continues de l’océan dans le cadre du GOOS en tant que moyen de faciliter la recherche océanographique, de fournir des services d’alerte rapide et des services océaniques, de développer les évaluations et l’information en vue de l’élaboration de politiques et de la gestion et de la gouvernance durables des océans, et d’assurer ainsi toutes les fonctions identifiées dans la Stratégie à moyen terme de la COI, Ayant examiné le rapport exécutif de la quatrième réunion du Comité directeur du Système mondial d'observation de l'océan (mai 2015, IOC/GOOS-SC-IV/3s), Approuve le plan de travail du GOOS pour 2016-2017 (IOC/GOOS-SC-IV/3s, Annexe 1) ; Note les incidences du plan de travail en termes de ressources humaines et financières et le dépassement observé par rapport aux fonds affectés au GOOS dans le projet de programme et de budget de la COI (IOC/GOOS-SC-IV/3s, Annexe 2) ; Exprime sa gratitude à l’Australie, à la Commission européenne et aux États-Unis d’Amérique pour leur soutien direct et en nature au programme du GOOS ; Décide d'adopter le programme et budget du GOOS dans le cadre de la résolution XXVIII-3, relative au Programme et budget global de la COI ; et Prie instamment les États membres d'appuyer le plan de travail du GOOS par le biais de contributions en espèce au compte spécial de la COI pour le GOOS, en détachant des membres du personnel auprès du Bureau des projets du GOOS, par des aides en nature comme l'organisation de réunions ou d'ateliers prenant en charge la participation, la création de bureaux de soutien du GOOS, le financement de projets du GOOS ou d'autres moyens comme approuvé par le Comité directeur du GOOS ; II. Représentation/composition régionale du Comité directeur du GOOS Rappelant que la résolution XXVI-8 de la COI prévoit la désignation de membres régionaux du Comité directeur du GOOS, et rappelant également la lettre circulaire de la COI n° 2570, demandant que des experts se portent candidats en vue de leur désignation par les groupes électoraux des États, Note la désignation par chaque groupe électoral des États membres d'un expert régional au sein du Comité directeur du GOOS pour 2016-2017 : • Glenn Nolan, Irlande (Groupe I) • Atanas PALAZOV, Bulgarie (Groupe II) • Frederico NOGUEIRA, Brésil (Groupe III) • Ramasamy VENKATESAN, Inde (Groupe IV) • Kouadio Affian, Côte d’Ivoire (Groupe V). 7.1.2 Système mondial OMM-CIUS-COI-PNUE d’observation du climat (SMOC) La Directrice du Système mondial OMM-CIUS-COI-PNUE d’observation du climat (SMOC), Mme Carolin Richter, a présenté ce point. Le SMOC répond aux besoins des États membres en matière de données et d’informations complètes, fiables et délivrées en continu sur le climat et les domaines connexes pour assurer un suivi, des recherches et des prévisions dans le domaine climatique, et de plus en plus pour évaluer les impacts du climat, contrôler l’efficacité des mesures d’atténuation, favoriser l’adaptation, développer les services d’informations sur le climat et promouvoir le développement durable. Mme Richter a présenté les résultats d’une enquête indépendante exhaustive sur le programme SMOC effectuée par ses quatre partenaires. L’enquête avait été motivée par des éléments nouveaux dont la mise en place du Système mondial des systèmes d'observation de la Terre (GEOSS), l’attention accrue portée à l’adaptation au changement climatique, les résultats du 5e rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le développement du Cadre mondial pour les services climatologiques et l’évolution de programmes de recherche scientifique tels que l’Initiative Future Earth et le Programme de recherche sur les incidences des changements climatiques et la vulnérabilité et l'adaptation à ces changements (PROVIA). L’enquête avait fait ressortir l’importance du programme, le travail normatif réalisé par le SMOC lors de la définition de lignes directrices et de principes, et énonçait 18 recommandations visant à aider les partenaires à déterminer les mesures à prendre pour aider le programme SMOC. Le Comité directeur du SMOC avait déjà donné suite à un certain nombre de ces recommandations. Le Système mondial d'observation de l'océan (GOOS) apportait une contribution majeure aux domaines atmosphérique, océanique et terrestre couverts par le SMOC. Ce lien solide apparaissait clairement dans le cadre du partenariat conjoint du Groupe SMOC-GOOS-PMRC sur les observations océaniques pour l'étude du climat (OOPC), le GOOS ayant la charge du Groupe sur la physique et le climat. Le secrétariat de l’OOPC était hébergé par le SMOC depuis 2013. L’OOPC s’appuyait désormais sur le travail des groupes apparentés du GOOS (biogéochimie, biologie et écosystèmes) pour définir les normes, coordonner les observations et évaluer les résultats dans le cadre des variables climatologiques essentielles en biogéochimie et en biologie, lesquelles constituaient un sous-ensemble des variables océaniques essentielles correspondant au thème du climat dans la cartographie stratégique du GOOS. Mme Richter a fait part de sa gratitude pour le soutien financier continu qu’avait offert la COI au SMOC en 2013, 2014 et 2015. Mme Richter a rappelé que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) invitait le SMOC, par l’intermédiaire de son Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA), à soumettre à la 43e session de la Conférence des Parties (COP-21, décembre 2015), un rapport d’étape sur la situation de chaque variable climatologique essentielle, sur les progrès accomplis et les retards par rapport au plan de mise en œuvre du SMOC (GCOS-138, 2010), ainsi qu’à soumettre à la 45e session de la Conférence des Parties (COP-22, décembre 2016), un nouveau plan de mise en œuvre du SMOC tenant compte des éléments récents. L’Assemblée a souligné le lien étroit existant entre les activités du GOOS et du SMOC visant à maintenir les observations continues de l’océan pour l’étude du climat et d’autres domaines présentant un intérêt pour la société, ainsi que l’importance de la visibilité acquise au sein de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et offerte par le cycle de rapports du GOOS. L’Assemblée s’est félicitée que les observations climatiques soient étendues aux variables biogéochimiques et biologiques, et qu’elles répondent mieux aux priorités régionales. Les représentants de deux États membres et d’un programme ont pris la parole. L’État membre ci-après a choisi de fournir le compte rendu de son intervention en plénière sur ce point de l’ordre du jour pour inclusion dans l’Annexe d’information au rapport de la réunion : Canada. L’Assemblée a adopté la décision IOC-XXVIII/7.1.2 ci-après. Système mondial OMM-CIUS-COI-PNUE d’observation du climat (SMOC) L’Assemblée, Rappelant le Mémorandum d’accord conclu en 1998 entre l’OMM, la COI, le PNUE et le CIUS sur le Système mondial d’observation du climat, Ayant examiné le document relatif à la planification et à la mise en œuvre du SMOC (IOC/INF-1326) et le rapport de synthèse du Comité d’examen du SMOC (GCOS-181), Réaffirme l’engagement de la COI de continuer de parrainer le Système mondial d'observation du climat ; Constate avec satisfaction que le soutien apporté à l’OOPC par le SMOC a renforcé la contribution du GOOS au SMOC ; Prie le Secrétaire exécutif de coopérer avec les autres partenaires du SMOC pour réviser le Mémorandum d’accord existant sur le Système sur la base des recommandations du Comité d’examen du SMOC ; Exhorte les États membres à soutenir le SMOC par le versement de contributions en espèces au Compte spécial de la COI pour le SMOC, par un appui aux éléments d’observation continue de l’océan mesurant les variables climatologiques essentielles et par la contribution d’experts au programme du SMOC. En ce qui concerne la COI, le Comité directeur est considéré comme un groupe mixte d’experts au sens des directives de la COI relatives aux organes subsidiaires. IOC-XXX – page PAGE iv IOC-XXX/00 – page PAGE ii IOC-XXVIII/3 Prov. Pt.2 Rev. IOC-XXVIII/3 Prov. Pt.2 Rev. – page PAGE 4 IOC-XXVIII/3 Prov. Pt.2 Rev. – page PAGE 3 IOC-XXVIII/3 Prov. Pt.2 Rev. Distribution limitée 02?@ABLMNSTVXjkqßÔÂ¡„yqf[„P„B-)h¾;ëhK55>*CJOJQJ\^JaJh¾;ëhK55\^JaJh¾;ëh"c¶^JaJh¾;ëhÛ+}^JaJh¾;ëh7æ^JaJh:b^JaJh¾;ëhÚ'ò^JaJh¾;ëhK5^JaJ#h¾;ëhK5>*CJOJQJ^JaJh¾;ëhK55\^J)h¾;ëhK55>*CJOJQJ\^JaJ#h¾;ëhK5>*CJOJQJ^JaJh¾;ëhK5CJaJ@h¾;ëhK55;>*B*CJOJPJQJ\aJhnH phÿtH @ABYjânZI$„ö„& #$/„´Ifb$$„ö„& #$/„´Ifb$gd39Ì$ Æ¬¤d¤d$„ö„& #$/„´If[$\$a$b$Ukd$$If–l4”ÄÖ"&â! 6 ”ö””´öâ!6ööÖÿÖÿÖÿÖÿ”´2Ö92Ö 4Ö laöe4f4ytÒ(Â$ Æ¬¤<¤d$„ö„& #$/„´If\$a$b$jk°±ž|^$ Æ¬„´þ¤$„ö„& #$/„´If^„´þa$b$!$ Æ¬¤d¤d$„ö„& #$/„´If[$\$a$b$gd"c¶`kd‚$$If–l”ÀÖ0V"&F&œ 6 ”ö””´öâ!6ööÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ”´2Ö 4Ö laöe4ytÒ(Âqyz‘ ¯±²³´µ¸¿ÊËÌÔêÕÀ®œ®Žyi]RC7CR+hÜxxCJaJmHsHh:bCJaJmHsHh¾;ëhÚ'òCJaJmHsHh¾;ëhÚ'òmHsHh¾;ëhÚ'ò>*mHsHh¾;ëhK5^JaJmHsHy()jh¾;ëhK5CJU^JaJmHsHh¾;ëhK55\^JaJ#h¾;ëh"c¶>*CJOJQJ^JaJ#h¾;ëhK5>*CJOJQJ^JaJ)h¾;ëhK55>*CJOJQJ\^JaJ)h¾;ëhÛ+}5>*CJOJQJ\^JaJ)h¾;ëh"c¶5>*CJOJQJ\^JaJ±²µ¶·¸ËÌÕ \ ] ^ _ ž™™™™”™‹‚z™tt Æ9r $a$gdnYí„^„gdãI„^„gdÚ'ògdÚ'ògdÚ'ò`kd$$If–l”×Ö0V"&F&œ 6 ”ö””´öâ!6ööÖÿÿÖÿÿÖÿÿÖÿÿ”´2Ö 4Ö laöe4ytÒ(Â ÔÕÝÞåöù [ ] _ x Õ Ö 4JLìíÄÅýþñßÑÆÑ»Ñß¢—¢Šƒ{oh`T`T`L`Ahyvçhÿ%·mHsHh%<3mHsHhyvçhÿ%·H*mHsHhÿ%·mHsHhJöhÿ%·hÜxxhÜxx5mHsHhÜxxhÜxx5hl8QhÜxxh¾;ëhK5PJnHtHh:bh:bmHsHh¾;ëhÚ'òmHsHh¾;ëhÚ'ò5CJmHsHh°Mä5CJmHsHhFsq5CJmHsHhÜxxhÜxx5CJmHsH"h¾;ëhÚ'ò5CJ\aJmHsHh¾;ëhÚ'òCJaJmHsH_ x Ö ‘5þ–Ð8õtFÝÉiWR±Û#;$õ%øóîîîîîæÛÓÓÎÎÎÎÎÎÎÎóÉÉÉgdm9ƒgdÜxx$$gd–eÀ $$$a$gd–eÀ$$gd–eÀgdÿ%·gdÜxx¤gd–eÀþ$:`r(•–£ÅÎÏÐ7Sq{õ t}ÊÌFOÜã ÈÉÊÒ24ghp&VW[ùñùéùéùéâÛ×Û×Î½¹²¥²²²²²•²²²×²×²‘²×²×²‡hJöhÜxx>*\h:bhJöhÜxxH*hJöhÜxx>*hJöhÜxx>*B*phhJöhÜxxh¢c> hJöh¢c>5B*^JaJphhÜxx5PJ^JhÜxxh¾;ëhÜxxhÿ%·hÜxxh:bmHsHhÿ%·mHsHhJöhÿ%·1[\"PQR±Û#:$š$è$’%ó%ô% &&2&3&4&?&Q&'%'&'_'`'“'”' '¡'ª'ú' (È(É())Ä)Ñ)õ)*n*r*++2+™+öïçïãïÚÒËÄÀ¹À¹ÀÄÀÄË±Ë±Ë±ªã¡Œã†ãã|ãããããã hÜxxH* hÜxx>* hÜxxPJh¢c> hJöh¢c>5B*^JaJphhÜxx5PJ^Jhm9ƒhÜxxh:bmHsHh4pÈhm9ƒhm9ƒhK{4hm9ƒhÆ¸hm9ƒhÜxxhÜxx5hÜxxhÜxxsHhÜxxhJöhÜxxH*hJöhÜxxhJöhÜxx5\/õ%&'`'”'¡'ú')Ä)õ)++™+F,-N-ƒ-=2ƒ5©6ã6W7d7Œ7õ8ï9~:O;úõíèèèèèèèèèãÞÙÙÙõíèèèèèègd80gdÜxxgdÜxxgdÜxx$a$gd¢c>gdÜxxgdm9ƒ™+¡+,,D,F,U,---!-"-#-&-'-(-)-+-N-ƒ-¦.â./f/2;2<2=22ž2½2Å23*313=3h3š3¡3öîæîâÛÖâÏÆ½´Ï«Æ¢½Ïš“‡z‡z“‡“sosohahohsohŽ>'h80h7¹h80h80h·åh80h80hmHnHsHtHhJöh80hnHtHhJöh80hÜxxhÜxx5hl8QhÜxx@ˆýÿhl8QhÜxx@ˆhl8QhÜxx@ˆÿÿhl8QhÜxx@ˆhl8QhÜxx@ˆúÿhl8QhÜxx hÜxxhhÜxx>*hhÜxxh:bB*phhÜxxB*phhÜxx>*B*ph&¡3¿3È3Î3Ç4ê4.5€55‚5ƒ5˜5œ5‡6¨6©6â6ã60717V7W7c7d7q7~7‹7Œ77õ8þ8ï9ú9`:a:~:’:O;X;ç;ñ;C<W<ùõùõîõçõßØÑõÑÉÂ¾µ¥˜¥”¾Ž‰¾¾‰¾‰¾‰¾}¾‰¾‰¾vqv hÜxxhhÜxx>*hh¸-phÜxxB*ph hÜxx>* hÜxxPJh¢c>h¢c>5CJPJ^JaJh<&h¢c>5CJPJ^JaJhÜxx5PJ^JhÜxxh80hÜxxh:bmHsHhJöh80hÆ¸hÆ¸hÆ¸mHsHhïwch80h9ëh80h80h·åh80*O;ç;<ë<†>›@âAëG_I°J¾LøL:MHMˆM¹MuN3OÎOúúõððððððððØÀ¨££££gd! 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